Une
voyante doit-elle, et peut-elle, répondre à toutes les questions de ses
consultant(e)s ?
Une conversation récente avec une amie voyante de Belgique m’a fait mesurer les différences notables, selon les pays, des questions de ceux et celles qui consultent des voyants. Alors que nous parlions de l’infidélité soupçonnée des conjoints de nos consultant(e)s, mon amie belge m’affirma qu’on ne lui posait jamais clairement cette question : « M’a-t-il (elle) trompé(e) ? ». Et que d’ailleurs si c’était le cas, elle ne souhaiterait pas y répondre.
Et bien en ce qui me
concerne, c’est une question que l’on me pose très très souvent et à laquelle
il ne m’est pas possible de me dérober (« je vois la réponse, mais je ne vous
la dirai pas ! »). Si je ne réponds pas à cette angoisse qui souvent
les obsède et les empêche de vivre sereinement, mes client(e)s potentiellement
trompé(e)s me seront très vite infidèles et changeront de voyante…
Tout ceci m’a donné aujourd’hui
envie de rédiger un nouvel article sur les questions de ceux et celle qui me
consultent.
Peut-on répondre à toutes
les questions ? Y a-t-il des questions taboues (interdites) ? Quelles
sont les questions les plus originales qu’on m’ait posées ? Existe-t-il
des questions sans réponse possible ?
Je vous réponds rapidement par mail, dans les heures qui suivent, via mon service dédié
(Merci de cliquer sur
le lien qui suit) :
Les
questions interdites
Prédire la mort
Il n’est pas question pour une voyante de prédire la mort d’autrui, ou même de la personne qui me consulte. C’est l’interdit total.
Pendant de longues années,
je le précisais au début de chacune de mes consultations de voyance :
« Je ne prédis pas la mort ». Généralement, la personne me faisant
face prenait un air gêné « Ah bon il y a des gens qui vous posent cette
question !!! ».
Oui plus d’une personne sur
trois, est tentée de me poser cette question, et pas toujours avec des
motivations louables. Que ce soit pour un mari devenu indésirable, ou pour un
parent dont on attend l’héritage avec impatience, ou d'un(e) client(e) hypocondriaque
craignant sa propre mort, ce qui guide ce type de question est souvent immoral.
Mais ce n’est pas cette immoralité qui rend cette question taboue. C’est ainsi.
Un voyant ne doit pas prédire la mort.
Ma cliente traverse régulièrement la Méditerranée pour venir me consulter à Paris. J’aime son exubérance, ses excès, ses caprices. Elle m’envoie plein d’amies. Elle arrive toujours avec plusieurs heures de retard, mais j’ai fini par m’y adapter.Un jour elle me parle de son ancienne voyante et me dit : « Tu comprends je ne peux plus lui faire confiance, ses enfants sont morts dans un accident de voiture et elle ne l’a même pas vu ! Sinon elle les aurait empêchés de monter dans cette voiture ! D’ailleurs j’en ai parlé autour de moi, pour que les gens cessent de la consulter !».Je suis envahie d’une immense tristesse : « Crois-tu vraiment qu’une maman, même voyante, puisse absorber de telles images, la mort de ses propres enfants, et si cette mort est déjà écrite, quel messager sans cœur pourrait lui envoyer de telles informations de l’au-delà ? ».J’ai demandé à ma cliente de ne plus jamais venir me consulter et j’ai toujours refusé depuis de la recevoir à nouveau. Car celui ou celle qui est nuisible à autrui, finira certainement un jour par nous être nuisible.
Oui la mort est plus qu’un
tabou, c’est une information qui reste la propriété du « créateur ».
Bien entendu, on ressent le danger, on pressent la fin proche, mais jamais un
voyant ne doit et ne peut prédire la mort d’autrui.
Les questions dont les
réponses peuvent nuire à autrui
Même si il paraît que le
client est roi, il existe bien entendu des questions qui appartiennent à la
stricte intimité d’autrui.
Non, on ne doit pas
divulguer à un époux que sa femme a été violée enfant par son propre frère. Et
que ceci explique son mal-être. C’est à la personne directement concernée de
lui révéler son secret de famille.
Souvent l’amour pousse mes
consultants à tout vouloir savoir du passé de l’être aimé « Je sens qu’il
(elle) me cache quelque chose ! ».
Oui il m’est arrivé de ne
pas révéler une infidélité d’un soir quand je captais un couple solide. Oui il
m’est arrivé de capter des histoires d’inceste ou de viol et de préférer les
taire en d’orientant mes clients vers un bon psy qui saurait comment refermer
leurs blessures d’enfance.
Oui il m’arrive
régulièrement d’affirmer avec autorité : « C’est une information qui
ne vous concerne pas directement et qui peut porter préjudice à l’autre
personne. Posez-lui la question et voyez
si elle accepte de vous répondre ! ».
Les
questions difficiles (dont les réponses sont dures à entendre)
Les questions les plus
périlleuses concernent bien entendu le domaine affectif. Que ce soit en amour,
en amitié, ou dans la cellule familiale, il est souvent douloureux d’apprendre
à mes consultant(e)s ce que l’autre fait, éprouve ou pense.
On est bien entendu parfois
tenté de s’esquiver, mais ce n’est pas ainsi que je conçois la voyance. Je
pense qu’une consultation de voyance est un acte important, qui doit éclairer
et donc aussi informer. Donc, je n’aime pas être évasive, et je n’aime pas ne
pas répondre clairement aux questions de mes consultant(e)s, même quand mes
réponses fâchent….
L'infidélité
Je dirais qu’une personne
sur quatre (c’est une estimation) me consulte à ce sujet. « M’a-t-il
(elle) trompé(e) ? Je vous préviens je suis prêt(e) à tout
entendre ! »
Vous souhaitez savoir si il (elle) vous a trompé(e)?
Je vous réponds avec clarté via mon service dédié
(Merci de cliquer sur
le lien qui suit) :
Autant il est facile
d’enquêter sur le présent par le biais d’un bon détective privé, autant il est
souvent impossible de savoir ce qui s’est réellement déroulé par le passé.
C’est une question à
laquelle je ne crains pas de répondre, en mettant le conditionnel bien entendu,
mais certains détails captés font qu’on comprend très vite (prénom, lieu,
période..) que nos informations sont véridiques. Que le mari ou l’épouse a bien
été infidèle.
Il faut bien entendu savoir
différencier l’infidélité unique d’un soir de solitude et les habitudes
récurrentes d’infidélité.
L’infidélité est d’ailleurs
quelque chose que l’on capte très bien en voyance, car souvent les messagers de
l’au-delà pensent qu’il est grand temps que le(la) consultant(e) ouvre les yeux
sur un(e) conjoint(e) infidèle.
Reste qu’il faut bien
entendu n’en parler qu’à celui ou celle qui souhaite en être informé(e) et cela
me rappelle en ce sens une vieille expérience qui m’a servie à vie de leçon.
Ma cliente ne supporte plus son mari depuis fort longtemps. Eternel séducteur, il sort presque tous les soirs soi-disant pour son travail. La néglige et ne s’occupe pas de leurs enfants. Je suis accoutumée à ses reproches, mais contre toute-attente le couple tient. Ma consultante ne semble d’ailleurs pas douter de la fidélité de son époux, et donc c’est un domaine que je n’aborde jamais avec elle (malgré mes fortes présomptions d’infidélité du joli-cœur).Un jour elle arrive excédée : « Ça y est je sais pour sa secrétaire ! »Je lui réponds spontanément : « Oh la ça fait bien deux ans que ça dure leur liaison, je suis soulagée que tu le saches enfin ! ».Elle laisse tomber son sac à main : « je parlais du fait qu’il a licenciée son ancienne secrétaire. De quoi diable es-tu en train de me parler ?? Il se faisait son ancienne secrétaire ? ».Non seulement ma cliente n’était au courant de rien, elle ne l’aurait d’ailleurs jamais su si…Alors ai-je commis une gaffe ou quelqu’un de l’au-delà en a-t-il eu assez de sa naïveté ?? Toujours est-il que c’est une maladresse que je ne commets plus depuis. Je ne dis que ce que les gens veulent savoir.
Le manque d'amour de l'autre
On peut être très amoureux
de quelqu’un qui ne l’est pas vraiment, ou pas du tout, et qui parfois prétend
l’être.
Quand je capte que ce manque
d’amour est définitif, et que celui ou celle qui me consulte perdra trop de temps
dans une histoire à sens-unique et ses dernières illusions, je pense qu’il est
de mon devoir de leur parler du manque de réciprocité amoureuse, surtout quand
l’histoire ne fait que démarrer (arrêter les dégâts avant qu’il ne soit trop
tard). J’ai une expression toute faite qui résume bien la situation « Il
(elle) n’est pas encore entré(e) dans cette histoire d’amour et je crains que
contrairement à vous, il, ou elle, n’y
entre jamais… »
Oui on peut continuer
d’aimer quelqu’un qui ne nous aime pas, le savoir, et s’en satisfaire, mais
l’amour est un peu comme le tango, une danse fabuleuse qui se danse à 2…
Ma consultante est euphorique. Elle a rencontré un joli veuf dans sa chorale. Il la couvre de déclarations enflammées, de petits cadeaux…Le bonheur amoureux devrait être au rendez-vous. Mais quand je me connecte à cet homme, je ne capte aucun sentiment amoureux vis-à-vis de ma cliente, pire je pense que c’est un jeu que cet homme mène avec d’autres femmes esseulées…Après avoir tourné autour du pot, je me lance : « Ecoutez franchement, je ne pense pas qu’il soit vraiment amoureux de vous et qu’assez vite il va jeter son dévolu sur une de vos copines de paroisse ! »Autant dire que peu après notre rendez-vous, ma cliente m’envoya un petit mail assassin pour me dire à quel point je l’avais déçue, et que c’était « du grand n’importe-quoi ! ». Mais quelques jours plus tard, assistant malgré elle au baiser langoureux de l’être aimé avec une autre chanteuse du dimanche, elle m’appela contrite « Finalement, comme vous m’aviez prévenue, ça m’a fait beaucoup moins mal… ».
Ce que l'autre pense de moi?
C’est une question
extrêmement fréquente. Que ce soit au sujet d’une amie, d’une sœur, d’un
collègue de travail, de son patron, de sa belle-mère…C’est une curiosité
(inquiétude ?) régulière de ceux et celles qui me consultent.
Finalement, la réponse est
le plus souvent rassurante : non l’autre ne vous déteste pas, non ce n’est
pas elle qui a fait courir une rumeur à votre sujet, non votre mère ne préfère
pas votre sœur…
Il arrive parfois que la
réponse soit très dérangeante, voir traumatisante : Une soi-disant meilleure
amie qui raconte des horreurs sur vous, un patron amical qui attend la faute
pour mieux vous licencier…Il est parfois question d’hypocrisie et de
manipulation dans ces relations sensées être amicales.
Alors que doit alors faire
la voyante ? Parler, ou se taire ? Là encore, je préfère dire les choses, et
éviter ainsi à mes consultant(e)s bien des désillusions. Oui il existe des gens
qui ne nous aiment pas, et qui ne nous aimeront jamais. Et ces gens-là peuvent s’avérer nuisibles, en trompant votre confiance.
Les
questions étranges
En fin de consultation, je
propose régulièrement : « Avez-vous des petites questions que vous n’auriez
pas osé me poser ? »
Et à ce moment-là,
l’originalité est souvent de mise. La plupart du temps, il s’agit d’effacer un
doute de l’esprit : A-t-il bien déjeuné dans le parc avec un simple
sandwich ? A-t-elle vraiment perdu les boucles d’oreilles que je lui avais
achetées ? Est-ce que mon patron est franc-maçon ? Est-ce que ma sœur
ne drague un peu son collègue de travail ? Si j’avais joué au basket
aurais-je été un champion ? Pensez-vous que j’ai été prêtre dans une vie
antérieure ?
La liste est longue et
souvent la formulation de ces petites questions me fait sourire. Mais même ces
petites interrogations, qui semblent parfois sans importance et sans réelle portée
se révèlent avoir des conséquences, comme le prouve le dernier récit qui
suit :
Ma cliente a une relation conflictuelle avec son frère et m’interroge souvent à son sujet, en espérant d’ailleurs toujours que je le voie enseveli sous les problèmes. Elle lui souhaite visiblement tous les malheurs du Monde…Un jour elle m’interroge : « Est-ce lui qui a cassé ma poupée Clotilde lorsque j’avais 6 ans ? » J’essaie de m’esquiver tant leur relationnel est tendu : « Est-ce bien important ? C’était il y a 40 ans ! ». Elle insiste : « C’est primordial. J’ai commencé à le détester à cause de cela. Il a toujours nié, mais ça ne peut être que lui ! ».Je me mets en transe sur les souvenirs de poupée, et je capte un gros pied d’homme, au minimum taille 45, écraser la poupée : « Qui est Jean-Paul ? ».Il s’agissait du père, qui avait malencontreusement détruit la poupée et s’était bien gardé de s’exposer aux foudres de sa fille en lui avouant.Le père étant encore en vie, ma consultante a dorénavant concentré tous ses reproches d’enfance sur le pauvre homme et s’est réconciliée avec son frère. Un mal pour un bien ?
Pour ma part, je considère que toutes les questions sont légitimes, il n'y a pas de petites et de grandes questions, par contre la manière d'y répondre est propre à la voyante consultée. Chaque voyante est unique et a souvent sa propre déontologie, je n'ai fait ici qu'y exprimer la mienne.
© Nathaly Bloch
N.B :
Toutes les personnes citées dans mes articles existent, ou ont existé, et m’ont bel et bien consultée.
Cependant, par mesure de confidentialité, et afin que nul ne puisse les reconnaître, j’ai modifié leurs caractéristiques principales (prénoms, métiers, lieux…)
Toute similitude ou ressemblance flagrantes avec une personne existante ou ayant existé ne donc serait que pure coïncidence totalement indépendante de ma volonté.
Chère Nathaly, Chère « Artisanne de Lumière » pour reprendre l’expression de Doreen Virtue, la grande spécialiste des anges….
RépondreSupprimerEncore un grand merci pour votre blog et ces articles qui sont très attendus et qui sont à chaque fois un vrai régal à lire. Merci de nous faire partager ces moments de voyance et ces moments de vie qui nous montrent une fois de plus votre éthique et votre grande intégrité.
En vous lisant, j’ai voyagé dans le passé et me suis remémoré des séances de voyance ou vous m’avez énormément aidé. Vous m’avez permis de me détacher d’une relation qui était à sens unique et qui me faisait souffrir….Il est vrai que parfois on s’attache à des personnes qui ne ressentent pas grand-chose pour nous…. Lorsque vous m’avez éclairé, c’était comme si l’Archange Michael avait entendu notre échange et était venu couper les liens qui m’attachaient à cette personne avec qui je ne pourrais rien bâtir. Que c’est agréable de sentir libre (et libéré !). Cela nous permet d’aller de l’avant et de retrouver une belle énergie positive.
Chaque moment de voyance est un moment très spécial dans une vie et je veux saluer à la fois votre ton clair et direct, votre franc-parler et également votre grande sensibilité et le respect du consultant. C’est fort appréciable.
J’ai bcp aimé le paragraphe sur les « petites questions » de fin de consultation. Il est vrai qu’il n’y a pas de petite question, ces choses parfois anodines peuvent se révéler d’une grande importance pour passer une étape de notre vie. C’est un vrai cadeau de se dire que l’on peut quasiment aborder presque tous les sujets avec vous, sans détour, sans tabou. Merci pour votre si grande ouverture d’esprit !
Soleil à vous Nathaly ! Je vous embrasse très fort et vivement la publication de votre prochain article !!
Bien sincèrement,
Cyril (de Margny les Compiègne)
Oui il n'existe finalement pas de petites questions en voyance, tout comme dans la vie. Je reste presque sans mots face à vos phrases qui me touchent au plus profond de moi-même. Je vous embrasse itou Nathaly
RépondreSupprimerChere nathaly....vos mots parlent si bien des notres...de nos maux...en vous lisant jentendais votre voix . Etrange non? Je vous embrasse
RépondreSupprimerMerci à vous ma si chère Christine! je vous embrasse itou!
RépondreSupprimerMerci pour l’effort que vous avez consenti en créant ce blog, une information mieux partagée c’est aussi cela une des valeurs de la démocratie... si je puis faire quoique ce soit pour aider ce site j’en serai ravi.. Bonne continuation !
RépondreSupprimerMerci beaucoup car j'ai été voir seulement une tireuse de carte et jamais j'ai vue de tel carte de tirage et la carte de la mort est était sur moi j'était drôlement déçu de ces dires en sont tirage merci
RépondreSupprimerBonjour Jojo, je ne suis pas tarologue, mais je sais par contre que la carte de la mort peut avoir plusieurs significations: par exemple elle peut signaler la fin d'un cycle, d'une histoire, pour mieux aller vers autre chose de plus heureux...
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